La padélade

 

Quand vient l'hiver, que la neige s'installe sur la plateau, nul bruit ne trouble ma contemplation du paysage.

Immobile, je cherche la lumière qui ne perce que lorsqu'elle le décide, fatiguée de se cacher.

Je marche, chaque pas choisi dans le brouillard. Elle est là, à gauche, à droite, derrière. Il faut choisir, rester à attendre et user de cette petite lucarne sur un autre temps ou courir en quête de l'impossible. La lumière c'est le pompon accroché à l'extrémité du ballon du manège.

Ce qui est certain, c'est que midi venu, je mangerai la padélade chez Alain.

 

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Commentaires: 1
  • #1

    unautrequetoi (samedi, 25 avril 2020 22:07)

    Journée faste §