HAUTES TERRES
Lorsqu’il se pare du manteau blanc de la neige le paysage se transforme en une œuvre d'art éphémère.
Invitation à une expérience sensorielle intense.
Pour toucher, goûter, sentir et entendre le monde avec une acuité retrouvée il faut alors sortir du corps et entrer dans la montagne afin de devenir, l’espace d’un instant, un rocher, une pierre, la terre.
PASSAGES
Au mois d’octobre s’opère la bascule.
La lumière s’en va et avec elle la chlorophylle des feuilles qui donnait les couleurs de l’été.
L’inattendu se produit, nul besoin de voyager, le paysage compose chaque jour une nouvelle toile qui remplace celle de la veille.
SUR LE MOTIF
J’aime être surpris par la lumière. Absente, elle arrive parfois où on ne l’attend pas.
Le relief prend formes, traits fins espacés ou resserrés jusqu’à former masse, points éclairés comme piqûres couchées en motifs inattendus.
UN JOUR
Un jour.
Le 6 février 2017.
Plus précisément la matinée du 6 février 2017.
Je suis là depuis deux jours. Le 5 février, le temps est couvert, la burle souffle.
Au réveil, le 6 février, tout est calme. Il a neigé cette nuit.
RESPIRATIONS
Des plateaux de l'Ardèche au plateau de l'Aubrac.
Tôt le matin, j'aime attendre le réveil de la terre.
Après le repos de la nuit, elle respire.
CONVERGENCES
Les paysages d’Islande et du Groenland, toujours en construction, modelés par le vent, la glace et le feu, sont une source de connaissance de la lumière. Douce souvent, impétueuse parfois, rarement absente, elle se laisse apprivoiser par qui sait l’attendre.
LES OUBLIÉES
Silhouettes dansantes, flottant dans des eaux imaginaires, se croisent au gré d’histoires de vie qui s’inscrivent dans ma mémoire.