L’absence

 

Le soleil, discret dans la vallée depuis six mois, a trouvé l’espace nécessaire.

Les feuilles décolorées ne tremblent plus et recouvrent la trace du chemin.

Les branches des pins noirs dessinent les parallèles lumineuses des rayons joyeux.

Celui que l’oxymoriste appela bolet soulève l’humus discrètement.

L’Homo consumericus a été éjecté du paysage.

De l’Homo confinus à l’Homo disparitus le temps se contracte, quand l’inconsistante confine au manque.

 

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